La Règle d'Or : la base éthique pour une pratique de coaching réussie

16/2/2024
Sylvie Baille
La Règle d'Or : la base éthique pour une pratique de coaching réussie

Cette règle a traversé le temps, toutes les cultures et les religions. Elle nous parvient intacte aujourd’hui : « Ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. »


Je suis sûre que vous avez déjà dit à un enfant quelque chose comme : « Cesse de tirer les oreilles du chat. Tu aimerais ça, toi, qu’on te tire les oreilles ? », vous venez d’invoquer la Règle d’or.


« Il y a une règle essentielle qui sous-tend toutes les religions : celle de traiter les autres comme nous aimerions être traités. Cette vérité transcende les nations et les peuples. C'est une croyance qui n'est pas nouvelle, qui n'est ni noire ni blanche ni basanée, qui n'est ni chrétienne ni musulmane ni juive. C'est une foi qui a animé le berceau de la civilisation et qui bat encore dans le cœur de milliards d'êtres humains. C'est la foi dans autrui et c'est ce qui m'a mené ici aujourd'hui. » Barack Obama, discours du 4 juin 2009 à l'université du Caire (Égypte)

Pourquoi la Règle d'Or est-elle essentielle pour les coachs ?


La Règle d’Or constitue la base d’une éducation morale. Traiter l’autre comme un autre soi-même, se mettre à la place de celui qui subit notre action, s’identifier à autrui un humain semblable à nous, sensible, vulnérable, capable de joie comme de douleur.



Traiter l’autre avec autant de soin que si c’était soi, c’est en appeler à l’égoïsme pour stimuler l’altruisme. La conscience de l’autre apparaît proportionnelle à l’ampleur de la conscience qu’on peut avoir de soi. D’où l’intérêt de mieux se comprendre et apprécier.



Voilà qui pourrait être une règle de base pour des relations humaines mondialisées, pour fonder un respect de l’autre, un outil de lutte contre toutes les discriminations, les asservissements. 

Cette règle s’oppose à celle du Talion qui dit « fais aux autres ce qu’ils t’ont fait », et elle demande de la part de ceux qui vont l’appliquer une maturité émotionnelle et intellectuelle… ce qui n’est pas gagné !

Une base déontologique pour coacher au mieux : Coacher comme nous aimerions être coaché(e)


Les coachs se doivent d’être conscients de l’influence qu’ils auront auprès de leurs clients. Ils sont invités à réfléchir à la déontologie qu’ils vont s’imposer, aux obligations qu’ils s’engagent à respecter pour garantir une pratique conforme au code d’éthique de la profession.

Ces règles sont appliquées a priori et ont le statut d’obligation morale.Donc comment coacher au mieux ? En coachant comme nous aimerions être coaché(e)

Sylvie Baille, Coach


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